Dans le monde des argiles, l’offre est vaste et il n’est pas toujours évident de trouver une argile verte de qualité.
Avant même de chercher une argile de qualité, il est essentiel d’identifier la variété la mieux adaptée à vos besoins. À ce sujet, n’hésitez pas à consulter notre article « Quelle argile choisir : illite, montmorillonite, kaolinite » disponible sur notre blog.
Voici maintenant 3 critères incontournables à connaître pour choisir une argile verte de qualité, que ce soit pour un usage interne ou externe.

Argile active : un critère essentiel de qualité
C’est l’un des indicateurs les plus fiables pour juger d’une argile verte de qualité. Une marque qui indique cette valeur (comme Anteos) montre une transparence rare et précieuse.
- Une haute capacité d’échange ionique signifie que l’argile sera plus active dans ses échanges avec le corps, que ce soit lors d’une ingestion ou en cataplasme sur la peau.
- Une argile thérapeutique a généralement une capacité d’échange ionique supérieure à 70 milliéquivalents pour 100 g.
Ce chiffre est obtenu par un test utilisant un colorant appelé bleu de méthylène : on observe combien de pigments sont échangés par l’argile sur une période donnée.
Les montmorillonites sont souvent celles qui présentent les meilleures capacités d’échange. C’est pour cela que l’argile Anteos est exclusivement composée de montmorillonite, pour un effet reminéralisant optimal.

Argile verte pure : info ou intox ?
Dans la nature, les roches sont rarement pures.
Même les meilleures argiles contiennent des traces d’autres minéraux : quartz, dolomie, sable…
Une marque qui affirme proposer une argile « 100 % montmorillonite » sans nuance est probablement imprécise, voire trompeuse.
- Plus l’argile est travaillée finement (ultra ventilée, surfine), plus les impuretés sont éliminées.
- Une argile concassée (en morceaux) sera souvent moins pure qu’une poudre très fine.
En réalité, même une argile très qualitative ne contient pas 100 % d’argile pure, car des particules minérales neutres subsistent toujours. Ce n’est pas un problème en soi, mais il faut le savoir pour comparer les produits avec discernement.

Argile séchée au soleil : bonne ou mauvaise idée ?
Quand l’argile est extraite, elle contient environ 25 % d’humidité. Pour être transformée en poudre ultra ventilée, ce taux doit descendre autour de 10 %.
- Un séchage naturel (à l’air libre ou sous hangar ventilé) permet difficilement de descendre sous les 18 % en France.
- Il est donc souvent nécessaire d’utiliser un séchage au four, idéalement à basse température (90 °C maximum), pour préserver les propriétés physico-chimiques de l’argile.
Mais ce n’est pas tout.
Ce séchage thermique permet aussi de sécuriser l’argile. En effet, elle peut être exposée à :
- des fientes d’oiseaux
- des urines d’animaux
- des résidus agricoles (pesticides, nitrates)
- ou encore à la pollution de l’air et des pluies.
Pour garantir une argile verte propre et sûre, un passage au four basse température est donc essentiel.

En résumé ?
Vous avez maintenant toutes les clés pour choisir une argile verte de qualité. Capacité d’échange ionique, pureté réelle, méthode de séchage… autant de critères à ne pas négliger si vous recherchez une argile verte réellement efficace et sûre.
Pour aller plus loin, consultez les autres articles de notre blog ou téléchargez gratuitement notre guide Anteos.

Argilement vôtre,
L’équipe Anteos